Mes
bidouilles diverses zé variées
Mes antiquités :
La mise au point électrique.
Et la collimation ?
Avec une étoile virtuelle.
La turbulence.
Le disque de Hartmann.
La Lune (et le Soleil) en
entier avec la Toucam.
Encore plus fort pour ToUcam
avec objectif.
La boite "AstroSnap"
La webcam "longue pose"
L'autoguidage. Pourquoi ?
Comment !
Mes repères de mise au point
Ma boite à flats
Mon détecteur de pétouilles
Une pile externe sur mon Skysensor
2000 PC
Un ADC avec niveau
Mes
antiquités :
|
L'occultation
manuelle à l'époque où je faisais de
l'argentique.
Ceux qui ont connu tous les déboires de la photo argentique
avec le reflex au cul du télescope en sont arrivés
là avec le chrono dans la tête en mode pifométrique
intégral.
|
|
On peut faire mieux ! l'occultation pifométrique
n'est pas ce qu'il y a de plus génial.
Dont acte :
En premier lieu : Le
tuttmètre.
|
C'est
une vulgaire "boite à tutt"
pilotée par microcontrôleur (tout
de même ! non mais !)
Programmation du temps en 1/10èmes
de sec, en secondes ou en minutes par inverseurs et affichage du
temps par 2 roues codeuses.
On occulte, on déclenche
l'appareil photo en pose B, on appuie sur le bouton "Start",
au premier TUTT, on désocculte, au second TUTT on réocculte
et on redéclenche la pose B ( et tout ça sans respirer
!)
Ouf ! |
Nickel pile poil ! ça permet au
moins d'avoir des temps de pose corrects et identiques au poil de c (ou
du moins à peu de chose près) et répétables
dans le temps.
Mais on a encore mieux en magasin.
L'obturateur central.
|
Alors là ! Voilà
un truc que c'est bien !
Poses de 1/200ème à
plusieurs secondes
Et ça produit pas de
vibrations (mais faut trouver un tourneur pour usiner les pièces)
et récupérer une bague d'adaptateur T.
A utiliser avec un déclencheur
souple.
|
|
Et le fin du fin :
L'obturateur électronique.
|
Un jour, euréka !
J'invente "l'obturateur
électronique piloté par microcontrôleur"
avec un disque percé monté sur un moteur pas à
pas au bout d'un flexible et qui tourne dans une pièce en
U (mais là aussi faut trouver un tourneur complaisant plus
un fraiseur aussi complaisant que le tourneur)
Super raquette de commande avec
programmation du temps aux petits oignons du 1/10 de sec à
plusieurs minutes. |
|
|
Le disque sur moteur
pas à pas |
Le boitier et la raquette
de commande |
Mes
caméras CCD :
Dans les années 90, j'ai réalisé
mes premières caméras CCD (en
m'inspirant largement des travaux de Christian Buil que je salue au passage)
Bonjour "les
merveilleuses usines à gaz" avec des fils et des tuyaux
partout.
|
|
Le prototype |
Le modèle final
extra super |
Ne vous méprennez surtout pas !
Les gros robinets sur le côté ne sont pas les arrivées
de gaz.
Ce sont les raccords pour une pompe permettant de faire un vide poussé
à l'intérieur de la caméra afin d'éviter le
givrage.
C'était une époque fabuleuse
! Y fallait tout construire ! La mécanique, l'électronique
(avec des réglages partout partout) , concevoir les programmes
de gestion des caméras et le traitement des images, bref ! The
big foot !
Les caméras sont sous vide intégral
avec refroidissement par 3 étages de peltiers, plein d'alims différentes,
convertisseur 12 bits etc etc que je vous raconte pas.
En plus, on arrivait même à
les faire fonctionner et à faire des photos sympas :
|
J'utilise aussi à l'occasion
une petite caméra noir et blanc hyper
sensible (0,02 luxs) reliée à un moniteur
vidéo qui permet les ballades sur la Lune ou ailleurs
en public ou en famille avec les enfants et ça évite
de se battre pour l'accès à l'oculaire.
|
La mise
au point électrique.
|
Voilà
un autre truc bien commode.
Le mien est fabriqué avec
une platine de magnétophone portatif dont je n'ai gardé
que le moteur et la poulie d'entrainement de la bande.
J'ai fait tourner une poulie de
80mm (toujours par mon tourneur complaisant) montée sur la
molette de mise au point par 3 vis à 120°. |
Une petite raquette
avec un potar de 25 ohms permet l'avance dans les 2 sens avec réglage
de la vitesse.
Un méga plus. On fait sa mise au point pèpère avec
la raquette dans la main et le télescope ne sursaute plus. Génial
!
Et ça n'empêche pas la mise au point
à la main.
Et la
collimation ?
|
Le réglage avec une petite
clé alen, de nuit, avec les doigts gelés, n'est pas
du plus grand confort (surtout si la clé a la bonne idée
de tomber dans l'herbe)
Alors qu'il suffit de réaliser 3 petites "clés
à molette" pour que celà devienne un jeu
d'enfant. J'ai d'ailleurs appris récemment que ça
existait tout fait et qu'on appelait ça des "Bobs
Knobs".
( ce sont en fait des vis moletées qui remplacent
les vis d'origine )
|
Il suffit de faire un moule (moi, j'ai
récupéré un engrenage d'une vieille imprimante HS)
dans de la pâte à modeler (pas de la pâte à
tarte, ça va pas bien!) et de couler dans ce moule de la résine
polymérisante, puis d'insérer des morceaux de 1cm de clé
alen dans la résine (avant qu'elle durcisse, vous l'aurez compris)
Et youpi youpla !
Avec une étoile
virtuelle
La collimation peut aussi être effectuée
de jour,
à condition de disposer d'une étoile virtuelle, située
à une bonne dizaine de mètres.
|
J'ai donc fabriqué un petit
boitier comportant une pile de 3 volts, un interrupteur (il y
était déjà) et une bidouille avec 2 prises
USB.
Un flexible avec une led blanche
(destiné à l'éclairage des claviers de portables)
est recouvert d'un tube de fil à coudre au bout duquel est
collé un morceau de plastique fin, noir, et percé
d'un tout petit trou fait avec une aiguille.
|
Une autre solution consiste à
éclairer les 2 billes en acier posées sur les bornes
d'alimentation des prises USB.
J'ai mis 2 billes de diamètre
différent pour avoir 2 étoiles virtuelles différentes.
Cet éclairage crée
un tout petit point lumineux sur les billes, et ce point constitue
une excellente étoile virtuelle pour la collimation.
|
|
Et à nous les joies de la collimation
avec une figure d'Airy sans turbulences !
Celà n'empêche pas la vérification
de nuit sur une étoile, mais le boulot est déjà pas
mal avançé.
Voir l'excellent article à propos
de la collimation sur le site de Thierry
Legault.
Appréciation
de la turbulence.
La turbulence, ce phénomène
atmosphérique qui fait danser nos étoiles, n'est pas toujours
évident à apprécier, et encore moins à quantifier.
Et pourtant, c'est le passage
obligé pour affiner et terminer la collimation de son instrument.
On choisira donc une nuit calme, avec une turbulence
meilleure que 5/10, pour terminer la collimation sur une étoile,
avec un grossissement d'au moins 2 fois le diamètre de l'instrument,
pour améliorer les réglages de manière à obtenir
une figure d'Airy parfaitement concentrique.
Voici donc deux échelles permettant de quantifier la turbulence
:
Echelle de Pickering
(Animations produced by Damian Peach)
Les tests de turbulence s'effectuent avec un grossissement
de 2x le diamètre de l'instrument.
Soit 400x pour un 200mm à F/10 (focale de 2000mm) c'est-à-dire
avec un oculaire de 5mm.
1/10
|
2/10
|
3/10
|
4/10
|
5/10
|
6/10
|
7/10
|
8/10
|
9/10
|
10/10
|
Les images à leur taille réelle
sont visibles sur le site de Damian
Peach :
http://uk.geocities.com/dpeach_78/pickering.htm
Il existe une autre échelle d'appréciation
de la turbulence, l'échelle
de Danjon :
Le
disque de Hartmann.
|
C'est
un disque en carton peint percé de 3 trous périphériques
+ 1 pour le passage du miroir secondaire.
Voilà un truc bien commode
pour le réglage de la collimation du télescope et
pour la mise au point sur les étoiles par la suite (plutôt
que de le jeter)
C'est facile à réaliser,
et c'est pas cher !
|
Voir à ce sujet l'excellent article
de Michel
Collard sur la méthode de collimation par disque de Hartmann.
La Lune
(et le Soleil) en entier avec la Toucam.
|
Super
bidouille extra sympa.
Y faut un collier de tuyau d'écoulement
de 32mm ouvert, et récupérer un support type "3ème
main" dont on en coupe un bout (comme ça on peut
en faire deux) pour ne garder qu'un système à rotule.
Une bonne vis (sur laquelle on fait
un méplat) dans le collier et le tour est joué. |
C'est orientable dans tous les sens, ça
permet le meilleur positionnement de la webcam et on peut faire la mise
au point sans problème.
Il a fallu quand même "retourner"
un peu la rotule qui rentre dans le trouyou de la webcam (ben parce qu'elle
voulait pas rentrer ! tiens !)
La Lune (et
le Soleil) en entier avec la Toucam encore mieux.
|
Ma bidouille précédente
a 2 inconvénients :
1 - Le centrage et le
parallélisme sont difficiles à régler derrière
l'oculaire.
2 - Il y a toujours de la lumière parasite qui s'infiltre
entre l'oculaire et l'objectif de la webcam.
D'où l'idée de
cette bague d'adaptation sur un objectif de ToUcam débarrassé
de son truc en caoutchouc jaune.
|
Il faut donc disposer d'un objectif ToUcam
débarrassé de son truc en caoutchouc jaune.
L'adaptateur de couleur JAUNE
est prévu pour s'adapter au diamètre extérieur
du plus gros oculaire souhaité.
Respecter impérativement (pour une ToUcam)
les cotes de 3, 6, 14 et 20mm côté objectif, qui sera collé
dans le trou de 14mm.
Les diamètres O1 et 50mm correspondent
au diamètre du plus gros oculaire souhaité.
Le trou fileté sera exécuté
sur cet adaptateur pour recevoir la vis de blocage sur l'oculaire.
La bague BLEUE est
une bague d'adaptation, avec un trou pour laisser passer la vis de blocage,
permettant d'installer le montage sur un oculaire plus petit.
WELL ! WELL ! WELL !
Et d'un, y a plus de problème de centrage
ni de parallélisme, et de deux, y a plus de lumière parasite
entre l'oculaire et la webcam. CQFD.
La boite
"AstroSnap"
|
L'utilisation
du merveilleux logiciel AstroSnap
permet de piloter directement à partir de l'écran
du PC la mise au point (en mode manuel ou automatique) et le contrôle
des moteurs du télescope.
D'ou la fabrication de ma "boite
AstroSnap" qui permet de rester assis dans son fauteuil
et de piloter le télescope à partir du clavier.
Elle sert naturellement à
l'autoguidage de la monture SPDX.
|
|
L'idéal, ça
serait de pouvoir tout piloter à distance (au chaud à
la maison) mais y faudra quand même trouver un pingouin qui
installe le télescope au fond du jardin et qui s'assure que
tout se passe bien ! |
A méditer !
La webcam "longue
pose"
|
J'ai essayé. On peut.
J'en ai quand même flingué
une avant de prendre les outils adéquats. |
Il a fallu travailler avec une
grosse loupe de bureau (et encore
je regardais à travers avec des lunettes loupe)
Il est impératif d'utiliser un fer à
souder thermostaté avec une
panne toute fine et pointue.
Impératif également d'utiliser
de la tresse fine pour
les pattes à dessouder.
Et avec un peu de délicatesse (faut
surtout pas s'énerver) on y arrive sans problème.
J'en ai un quand
même (de problème) mais pas dû (a priori) à
la fabrication.
Je constate bien une image de plus en plus claire jusqu'à des poses
de 5 secondes, mais après (10sec 20sec 30sec) j'ai la même
image qu'avec 5 secondes ???
J'ai résolu
mon problème au mois de juin 2004 quand j'ai testé le ciel
profond pour de vrai.
En fait, il a fallu défaire
les bidouilles de niveau 2 et 3 sur la ToUcam (blocage du préampli
et gestion des 2 trames séparément), et revenir
à la modif de base avec 1 seul fil de commande sur la
broche 2.
Là, effectivement, on fait de la longue pose correcte.
L'autoguidage.
Pourquoi ? Comment !
Pourquoi ?
Malheureusement, tous les amateurs ayant
pratiqué la photo du ciel profond en longue pose se sont plus ou
moins heurtés au problème.
C'est quoi le problème
?
Eh ben c'est qu'après une longue pose (de 10 secondes ou plus)
les étoiles apparaissent comme des petits traits plus ou moins
patatoïdaux au lieu d'être des petits points bien ronds et
bien ponctuels !
Akoiçédu
?
Déjà, nous ne parlerons que de la monture
équatoriale pour éviter le problème de la
rotation de champ sur les montures altazimutales.
Ceci étant, et si l'on considère comme
parfaite la vitesse de rotation du moteur en AD d'une monture équatoriale
(qui est excellente néanmoins, même sur les montures bas
de gamme), le défaut est dû principalement à 2
causes distinctes :
1 - A la qualité d'usinage
de la vis sans fin et de la couronne d'entrainement de la monture en AD.
Cette qualité représente à elle seule une énorme
partie du prix de la monture (la vis doit être rectifiée
et usinée à une tolérance inférieure au micron).
Ce défaut d'usinage génère ce que l'on appelle "
l'erreur périodique ".
C'est un défaut cyclique, revenant à chaque tour de la vis,
et ayant pour conséquence de ballader le sujet à photographier
dans le champ de vision, d'une distance plus ou moins grande en fonction
de la qualité de la monture, sans toutefois sortir du champ.
Sur certaines montures, ce défaut peut être corrigé
en grande partie par le système PEC
(contrôle de l'erreur périodique), qui analyse l'erreur
périodique et apporte les corrections nécessaires au moteur
d'entrainement en AD.
2 - A un défaut de
mise en station de la monture.
Si la monture n'est pas parfaitement mise en station sur l'axe polaire,
le sujet à photographier va se déplacer dans le champ de
vision, dans une direction quelconque, à une vitesse plus ou moins
grande en fonction de la qualité de la mise en station, et ce jusqu'à
sortir du champ de vision.
Et là, wallou ! RIEN (pour
le moment) ne permet de corriger ce défaut !
Ce sont ces 2 défauts, éventuellement
cumulés, qui font nos étoiles pas rondes.
Alors, keskifofer pour avoir des étoiles rondes ???
Comment
?
Là encore, 2 solutions s'offrent
à vous.
1 - Vous investissez dans
la super monture à 20.000 € ou plus, et qui aura une erreur
périodique négligeable, avec système de correction
PEC et tout et tout, mais qu'il faudra quand même mettre parfaitement
en station.
2 - Vous n'avez pas les 20.000
€ sur vous, et vous bidouillez un système d'autoguidage maison
qui va remédier automatiquement à tous
les défauts cités précédemment.
Nous n'envisagerons ici que la seconde solution,
de loin la meilleure !
Alors komenkonfait ?
Bien sûr, on peut toujours faire
du guidage avec un oculaire réticulé (éclairé
de préférence), la raquette de commande dans sa petite
main gelée, à appuyer sur le bon bouton, sans se tromper,
quand il faut et juste ce qu'il faut pour pas dépasser, l'il
rivé à son étoile guide pendant toute la durée
de la pose.
C'est bien quand on est jeune !
Pour les moins jeunes, il y a possibilité d'automatiser cette tâche
ingrate, et de se boire un bon café bien chaud pendant ce temps
là !
On appelle ça l'autoguidage !
La théorie
:
Le système est en fait
assez simple.
Une caméra filme en permanence
une étoile (étoile guide) proche du champ à
photographier.
Un logiciel de guidage calcule
les valeurs X-Y de l'étoile guide (position de référence)
et analyse en permanence (plusieurs fois par seconde) la
position de l'étoile guide.
Si l'étoile guide dévie
d'un poil de c.. (1 pixel par exemple) de sa position de
référence, le logiciel de guidage envoie immédiatement
(via une interface adaptée) les corrections
nécessaires à apporter aux moteurs (AD et/ou DEC)
de la monture pour ramener l'étoile guide à sa position
de référence.
Et le cycle recommence.
|
|
Cette boucle, appelée
boucle d'asservissement, doit se répéter le plus
rapidement possible durant toute la durée de la pose photographique,
afin de corriger en temps réel TOUS LES
DEFAUTS mécaniques de la monture et de sa mise en station.
CQFD !
D'ailleurs, certains systèmes de pilotage de monture (Nexstar,
Skysensor..) comportent déjà une prise
d'autoguidage. Dans le cas contraire, il faudra " repiquer
" les fils des 4 boutons de la raquette de commande.
La pratique :
Dans la pratique, j'utilise ma lunette de 70/400
(Perl Halley) comme lunette guide avec une webcam
ToUcam Pro normale munie d'une barlow 2x.
La webcam est reliée à un ordinateur portable, et le logiciel
Astrosnap v1.3f est utilisé
en mode autoguidage à 10 images/seconde
avec interface type " Bonduelle ".
|
En utilisant soit ma boite Astrosnap
décrite plus haut,
soit le modèle à opto-coupleur d'un fonctionnement
identique,
mais ne nécessitant aucune alimentation.
Idéal pour l'astro itinérante
avec PC portable.
|
Après avoir centré mon étoile
guide et réglé les paramètres, le
logiciel pilote en temps réel l'interface (commandes
de relais remplaçant les 4 boutons de la raquette) reliée
à la prise parallèle du PC, laquelle répercute
en temps réel les corrections (sur la prise autoguidage
du Skysensor) à apporter aux moteurs (AD et/ou DEC)
de la monture.
C'est pas plus compliqué que ça
!
Et ça marche du tonnerre de Zeus ! Cré bondiou !
C'est redoutable pour mettre "
au pas " n'importe quelle monture et en plus, ça permet de
choisir son étoile guide en dehors du champ à photographier.
En tout cas, on a rien inventé de plus
efficace depuis le fil à couper le beurre !
Et les photos alors ?
C'est là le hic ! Toute médaille
a son revers !
Le système d'autoguidage est un système autonome, uniquement
dédié au guidage de la monture, et ne peut de ce fait gérer
simultanément la prise de vues en longues poses.
Alors là, soit on prend les photos
avec un APN (appareil photo numérique) installé en
parallèle sur la monture autoguidée, soit on installe un
autre système (télescope ou lunette) pour ses photos
en longues poses.
|
Pour ma part, j'installe le C8 à
côté de la lunette guide sur mon support maison (à
deux places) pour la prise de vues.
Une webcam bidouillée longues poses reliée à
un deuxième portable pour enregistrer les photos et roule
ma poule !
A nous les petites étoiles bien rondes !
|
Ouais ! Bon ! Je sais ! Je sais ! Y en a
qui diront c'est l'usine, faut 2 ordinateurs, 2 webcams etc.
Mais faut savoir ce qu'on veut ! Des patates ou
des étoiles !
Et puis il vous reste la solution à 20.000 € le cas échéant.
Où pourquoi pas l'occasion d'un
travail d'équipe, avec mise en commun du matos !
Et la
focale ?
J'entends déjà les pointilleux
: " et la focale alors ? "
Bien sûr, il paraît évident que la focale de guidage
doit être en rapport avec la focale de prise de vues.
L'idéal serait que la focale de guidage soit égale, voire
supérieure à la focale de prise de vues.
Sur mon système, j'utilise ma lunette
de 70/400 comme lunette guide avec une
barlow 2x, ce qui fait une focale
de guidage de 800mm.
Pour les photos longues poses, je suis souvent derrière
réducteur 3.3 soit une focale
d'environ 600mm, donc avec une focale de guidage plus que suffisante.
C'est vrai, c'est un peu michecounet pour le réducteur
6.3 ou même pire au foyer à
2000mm de focale, mais on guide quand même au
pixel près, alors !!!
C'est toujours mieux que l'erreur périodique
!
Et voilà le travail ! Bon guidage
et bonnes étoiles !
Mes
repères de mise au point :
Pas toujours facile de se repérer
durant la phase de mise au point.
Je me suis donc fabriqué quelques
accessoires d'aide à la mise au point.
|
Sur la molette du C8 :
J'ai collé sur le disque
en alu (permettant la mise au point électrique) un
disque recouvert d'autocollant transparent divisé en 200
divisions, avec des flèches indiquant le sens de rotation
intra et extra focale.
Bien commode pour savoir dans quel sens tourner
la molette quand on change de focale.
Précision de 1/200ème de tour
sur la molette de MAP.
|
C'est en retrouvant mon chrono
suisse (celui qui me servait pour le développement de mes
films argentiques)
que l'idée m'est venue de le prendre en photo et d'en faire
mon disque de mise au point.
Il est gradué en 100 divisions, et
il y avait largement la place d'ajouter des divisions intermédiaires
sous PSP pour en avoir 200.
|
|
|
Et sur la lunette SKY 90 :
J'ai adapté un comparateur
au niveau de la crémaillère, et une butée réglable
en longueur fixée sur le support du chercheur avec molette
de blocage.
Super pratique pour la mise au point à l'APN.
Et là, c'est une précision de
1/100ème sur la crémaillère.
|
Ma
boite à flats :
|
Là ça y est, j'y
suis passé !
C'est une boite à flats réalisée
en carton plume.
Elle est prévue pour s'emboiter sur le pare-buée du
C8.
L'éclairage est réalisé
par 4 leds blanches alimentées par une pile 9 volts à
travers 4 résistances et un interrupteur visible sur la photo.
La lumière est diffusée sur un plexiglass translucide.
Pour les flats à la lunette, je la pointe au zénith
et je pose la boite à flats sur le pare-buée. Et voilou
!
|
Mon
détecteur de pétouilles :
|
L'éternel problème
du nettoyage des capteurs CCD !
C'est un ancien cul de barlow (dont
j'ai eu besoin de la partie avant) et sur lequel j'ai collé
un bouchon de boite de pelloche perçé d'un trou.
Radical pour nettoyer les capteurs CCD en
plein jour.
Il suffit d'orienter la webcam munie du détecteur vers une
source de lumière, pour voir immédiatement ces vilaines
"boufioles" qui salissent nos capteurs.
A utiliser jusqu'à l'obtention d'un
capteur propre !
|
Une
pile externe sur mon Skysensor 2000 PC :
|
A la deuxième
fois, j'ai craqué !
Alors
j'ai bricolé un système avec une pile externe.
Ras le bol de tout démonter à
chaque fois, et en plus il faut un fer à souder pour remplacer
cette pile.
J'ai donc modifié
la bête pour recevoir une pile de setup de PC (idem 3,6V)
fixée avec du velcro, avec un connecteur collé permettant
de remplacer la pile instantanément.
Et
voilou ! Suffit juste d'avoir une pile d'avance !
|
Un
ADC avec niveau :
Afin de fonctionner dans
les meilleures conditions, un ADC doit être horizontal.
N'ayant aucun moyen de vérification, il m'est donc venu l'idée
de lui adjoindre un petit niveau.
Il y a suffisamment de matière
sur l'ASH pour creuser une petite gorge et coller le niveau à bulle.
|